Un mois et dix-neuf jours que notre légendaire médecin s’était vu affublé de larges cernes noires tel un maquillage de carnaval car il ne parvenait pas à dormir plus de deux heures par jour.
Un mois et dix-neuf jours qu’il harcelait chaque jour tous les militaires en partant des haut-gradés jusqu’au plus petit faisant parti de tous les départements confondus.
Un mois et dix-neuf jours qu’il était insupportable et froid -pour ne pas dire autre chose dans le même registre et qui prendrait au moins trois lignes- avec tous ses patients ainsi que le personnel soignant et divers collègues de l’hôpital.
Un mois et dix-neuf jours qu’il ne cessait de prier pour trouver les pires punitions à infliger à ce truc de militaire.
Bref, un mois et dix-neuf jours que son petit ami, Matt Reeds, avait disparu pendant cette dangereuse saison des tempêtes et que tout le monde voyait bien à quel point il était inquiet. Enfin… Une seule personne a eu le courage -l’inconscience- de lui faire remarquer que c’était de l’inquiétude. Il est encore à l’hôpital avec un bras et une jambe fracturés, monsieur a malencontreusement voulu tester les voies de sortie attrayantes que pouvaient êtres les fenêtres du premier étage.
Un mois… UN MOIS ! Un putain de mois et dix-neuf enfoirés de jours !
Voici ce que se répétait en boucle notre imperturbable et aimable médecin depuis qu’il avait entendu la nouvelle par un membre de l’Armée -qui avait mystérieusement sauté par la fenêtre après avoir annoncé ladite nouvelle et qui miraculeusement avait atterri dans un arbre sans être blessé- qu’ils avaient ENFIN trouvé cet espèce d’incapable abruti doublé d’une espèce de chimpanzé bleu tressé de rayures jaunes !
Ses cheveux noirs en vrac, son teint bien plus blanc que d’ordinaire qui s’accordait parfaitement à sa blouse -soit dit en passant-, il attendait de pied ferme devant les marches de l’hôpital où on lui avait conseillé de patienter. Ses dossiers du moment jetés en vrac sur le premier collègue qui passait par là et qui eut la bonne idée de ne pas s’en offusquer -pour une fois qu’il ne recevait pas une tour d’ordinateur dessus ou tout autre objet lourd et volant et non identifié pour la plupart- après avoir entendu le cri de… joie... ? ( : PUTAIN DE MATT TU VAS MOURIR !)… de notre cher Kristen qui était heureux de retrouver ENFIN son amant.
Un sourire mi-carnassier mi-sadique sur le visage, il s’apprêtait à lui faire comprendre son infamie quand… il devint encore plus blanc qu’auparavant. Inquiet ? Oui. Terrifié ? Encore plus. Certes, on lui avait dit que son amant allait bien mais à le voir totalement inconscient sur les épaules du Général des Armées… Il ne s’était pas vraiment attendu à cela.
Finalement, sa voix totalement perdue -excepté pour gueuler aux infirmière et autres abrutis dans le passage de se barrer avant qu’il ne s’occupe de leur chirurgie esthétique-, il conduisit le Général dans l’un des chambres toute équipée, ordonnant à l’homme de poser Matt sur le lit. Le ton n’avait pas était insolent ni trop froid, l’inquiétude s’y lisant bien trop pour être totalement convainquant de toute manière.
Saisissant un stéthoscope ainsi que tout instruments qui lui serait utile à la volée, il vira sèchement l’ancien porteur avant de consciencieusement ausculter SON patient sous toutes les coutures. Faisant son boulot avec sérieux -à défaut de le faire avec calme-, il fit ce qu’il devait (HRP : ça m’évitera les mauvaise blagues sur la médecine et surtout de dire n‘importe quoi ♥ ). Un aspect le rassura toutefois, malgré la gravité des blessures qu’il pouvait encore percevoir ; il avait eu les premiers soins -sûrement les meilleurs d’après ce qu’il en jugeait- et n’était pas en danger de mort. Si on oubliait celle que Kristen faisait prestement planer sur lui.
Une putain de semaine ! Oui, tout à fait ! Maintenant que son amant était enfin rentré il se contentait de pioncer, renforçant un peu plus l‘inquiétude de Kristen qui commençait à imaginer les pire moyen imaginable pour le réveiller. Bon, le point positif et qu‘il s‘était remis à bosser plus calmement sans assommer de manière semi permanente tout ce qui bougeait.
Une chose était sûre, les chaîne qui accrochaient Matt au lit, ça, il n’était absolument pas prêt de les retirer. Sans oublier que les chaînes étaient roses. Il les avaient peintes durant son temps perdu en attendant son retour. D‘ailleurs, dès qu‘il serait réveillé, son amant ne devait pas du tout compter sur le fait de pouvoir gambader librement pendant plusieurs mois… ou années. Il savait qu‘il ne pourrait pas plusieurs années mais le principe était là.
Assis sur son tabouret près du lit de SON (oui j‘insiste) patient, il s‘appuya sur le lit, contempla le visage endormi en fronçant les sourcils son air de zombie inquiet toujours là.
- Réveille-toi Matt où je ne répondrais plus de mes actes…
Menace ultime alors que son visage s‘assombrissait.
Il allait le payer à son réveil, c‘était certain ! Mais… qu‘il se réveille merde ! Telles furent les dernières pensées de Kristen avant qu‘il ne s‘endorme, la tête dans les bras sur le matelas.
Un mois et dix-neuf jours qu’il harcelait chaque jour tous les militaires en partant des haut-gradés jusqu’au plus petit faisant parti de tous les départements confondus.
Un mois et dix-neuf jours qu’il était insupportable et froid -pour ne pas dire autre chose dans le même registre et qui prendrait au moins trois lignes- avec tous ses patients ainsi que le personnel soignant et divers collègues de l’hôpital.
Un mois et dix-neuf jours qu’il ne cessait de prier pour trouver les pires punitions à infliger à ce truc de militaire.
Bref, un mois et dix-neuf jours que son petit ami, Matt Reeds, avait disparu pendant cette dangereuse saison des tempêtes et que tout le monde voyait bien à quel point il était inquiet. Enfin… Une seule personne a eu le courage -l’inconscience- de lui faire remarquer que c’était de l’inquiétude. Il est encore à l’hôpital avec un bras et une jambe fracturés, monsieur a malencontreusement voulu tester les voies de sortie attrayantes que pouvaient êtres les fenêtres du premier étage.
Un mois… UN MOIS ! Un putain de mois et dix-neuf enfoirés de jours !
Voici ce que se répétait en boucle notre imperturbable et aimable médecin depuis qu’il avait entendu la nouvelle par un membre de l’Armée -qui avait mystérieusement sauté par la fenêtre après avoir annoncé ladite nouvelle et qui miraculeusement avait atterri dans un arbre sans être blessé- qu’ils avaient ENFIN trouvé cet espèce d’incapable abruti doublé d’une espèce de chimpanzé bleu tressé de rayures jaunes !
Ses cheveux noirs en vrac, son teint bien plus blanc que d’ordinaire qui s’accordait parfaitement à sa blouse -soit dit en passant-, il attendait de pied ferme devant les marches de l’hôpital où on lui avait conseillé de patienter. Ses dossiers du moment jetés en vrac sur le premier collègue qui passait par là et qui eut la bonne idée de ne pas s’en offusquer -pour une fois qu’il ne recevait pas une tour d’ordinateur dessus ou tout autre objet lourd et volant et non identifié pour la plupart- après avoir entendu le cri de… joie... ? ( : PUTAIN DE MATT TU VAS MOURIR !)… de notre cher Kristen qui était heureux de retrouver ENFIN son amant.
Un sourire mi-carnassier mi-sadique sur le visage, il s’apprêtait à lui faire comprendre son infamie quand… il devint encore plus blanc qu’auparavant. Inquiet ? Oui. Terrifié ? Encore plus. Certes, on lui avait dit que son amant allait bien mais à le voir totalement inconscient sur les épaules du Général des Armées… Il ne s’était pas vraiment attendu à cela.
Finalement, sa voix totalement perdue -excepté pour gueuler aux infirmière et autres abrutis dans le passage de se barrer avant qu’il ne s’occupe de leur chirurgie esthétique-, il conduisit le Général dans l’un des chambres toute équipée, ordonnant à l’homme de poser Matt sur le lit. Le ton n’avait pas était insolent ni trop froid, l’inquiétude s’y lisant bien trop pour être totalement convainquant de toute manière.
Saisissant un stéthoscope ainsi que tout instruments qui lui serait utile à la volée, il vira sèchement l’ancien porteur avant de consciencieusement ausculter SON patient sous toutes les coutures. Faisant son boulot avec sérieux -à défaut de le faire avec calme-, il fit ce qu’il devait (HRP : ça m’évitera les mauvaise blagues sur la médecine et surtout de dire n‘importe quoi ♥ ). Un aspect le rassura toutefois, malgré la gravité des blessures qu’il pouvait encore percevoir ; il avait eu les premiers soins -sûrement les meilleurs d’après ce qu’il en jugeait- et n’était pas en danger de mort. Si on oubliait celle que Kristen faisait prestement planer sur lui.
~Une semaine plus tard…~
Une putain de semaine ! Oui, tout à fait ! Maintenant que son amant était enfin rentré il se contentait de pioncer, renforçant un peu plus l‘inquiétude de Kristen qui commençait à imaginer les pire moyen imaginable pour le réveiller. Bon, le point positif et qu‘il s‘était remis à bosser plus calmement sans assommer de manière semi permanente tout ce qui bougeait.
Une chose était sûre, les chaîne qui accrochaient Matt au lit, ça, il n’était absolument pas prêt de les retirer. Sans oublier que les chaînes étaient roses. Il les avaient peintes durant son temps perdu en attendant son retour. D‘ailleurs, dès qu‘il serait réveillé, son amant ne devait pas du tout compter sur le fait de pouvoir gambader librement pendant plusieurs mois… ou années. Il savait qu‘il ne pourrait pas plusieurs années mais le principe était là.
Assis sur son tabouret près du lit de SON (oui j‘insiste) patient, il s‘appuya sur le lit, contempla le visage endormi en fronçant les sourcils son air de zombie inquiet toujours là.
- Réveille-toi Matt où je ne répondrais plus de mes actes…
Menace ultime alors que son visage s‘assombrissait.
Il allait le payer à son réveil, c‘était certain ! Mais… qu‘il se réveille merde ! Telles furent les dernières pensées de Kristen avant qu‘il ne s‘endorme, la tête dans les bras sur le matelas.