Ô ma promenade bénie...
Azraël faisait tournoyer le manche de son parapluie ouvert dans sa paume, sautillant de sa démarche féline mais gamine dans les rues de Détroit. Un beau soleil, il faisait tiède ( bien que si vous l'écoutez, il fait tout le temps tiède ), elle était vêtue comme à son habitude et faisait de joyeux signes de main aux brins d'herbes ou fleurs qu'elle croisait. Une sucette à la myrtille entre les lèvres, elle déambulait joyeusement dans la ville, se dirigeant stratégiquement vers la zone verte. C'était le matin, plutôt tôt d'ailleurs, bien avant qu'elle n'ouvre la boutique. Encore que, Gabrielle devrait être en train de l'ouvrir... Enfin bon, elle la rejoindrait après sa promenade matinale entre sept heures quarante sept et huit heures cinquante trois.
Et pour le moment, il n'était que sept heures cinquante deux. Mais évidemment, vous vous doutez bien qu'une gamine sautillante avec un parapluie ouvert – qui prenait potentiellement beaucoup de places dans une foule de gens pressés – ne passait pas inaperçue. Et évidemment, elle fut alpaguée par une jeune femme qui secouait la tête, en parlant à son amie – visiblement –.
- Tu vois, la verdure avec le parapluie là... Elle n'a aucun sex-appeal et finira sans avoir connu l'amour. C'est vraiment ça que tu veux ? Non ? Bah fonces alors, espèce de timide !
L'Archange s'arrêta, effectua un magnifique demi-tour qui fit virevolter sa jupe et adressa un sourire magnifique à la jeune femme qui s'était arrêtée également. Cette dernière reprit.
- Et bien quoi ? On a plus le droit de dire ce qu'on pense dans ce pays ?
- Enfin mon enfant, jamais je n'insinuerai une chose parei-... Oh, mon ange, tu étais là ! Fichtre, je t'ai cherché partout, darling, où diable étais-tu donc passé... ?
Haha. Azraël avait interpellé aléatoirement un homme dans la rue. Et il avait fallu que cela tombe sur un policier. Bravo ma fille, avec le temps tu t'améliores... Gardant sa bouille angélique, Azraël toisa adorablement la jeune femme qui prit une mine hautaine et regarda son amie. Les deux femmes finirent par s'en aller, et l'Archange desserra sa prise autour de sa proie, avant de l'observer discrètement.
- Diantre, veuillez m'excuser, il s'agissait d'un cas de force majeure... Ces deux femmes étaient superbement effrayantes..., dit alors la gamine avec un visage mi-tristounet mi-apeuré.
Superbement effrayantes, une insulte suprême pour Azraël... Depuis quand massacrait-on sa fierté au détour d'une ruelle... ? Aucune éducation, ces jeunes...
Et pour le moment, il n'était que sept heures cinquante deux. Mais évidemment, vous vous doutez bien qu'une gamine sautillante avec un parapluie ouvert – qui prenait potentiellement beaucoup de places dans une foule de gens pressés – ne passait pas inaperçue. Et évidemment, elle fut alpaguée par une jeune femme qui secouait la tête, en parlant à son amie – visiblement –.
- Tu vois, la verdure avec le parapluie là... Elle n'a aucun sex-appeal et finira sans avoir connu l'amour. C'est vraiment ça que tu veux ? Non ? Bah fonces alors, espèce de timide !
L'Archange s'arrêta, effectua un magnifique demi-tour qui fit virevolter sa jupe et adressa un sourire magnifique à la jeune femme qui s'était arrêtée également. Cette dernière reprit.
- Et bien quoi ? On a plus le droit de dire ce qu'on pense dans ce pays ?
- Enfin mon enfant, jamais je n'insinuerai une chose parei-... Oh, mon ange, tu étais là ! Fichtre, je t'ai cherché partout, darling, où diable étais-tu donc passé... ?
Haha. Azraël avait interpellé aléatoirement un homme dans la rue. Et il avait fallu que cela tombe sur un policier. Bravo ma fille, avec le temps tu t'améliores... Gardant sa bouille angélique, Azraël toisa adorablement la jeune femme qui prit une mine hautaine et regarda son amie. Les deux femmes finirent par s'en aller, et l'Archange desserra sa prise autour de sa proie, avant de l'observer discrètement.
- Diantre, veuillez m'excuser, il s'agissait d'un cas de force majeure... Ces deux femmes étaient superbement effrayantes..., dit alors la gamine avec un visage mi-tristounet mi-apeuré.
Superbement effrayantes, une insulte suprême pour Azraël... Depuis quand massacrait-on sa fierté au détour d'une ruelle... ? Aucune éducation, ces jeunes...
Dernière édition par Chrono le Dim 9 Aoû - 10:26, édité 1 fois